mardi 31 août 2010

Jour 31 Ep 01

Un mois d’écriture de thèse ca donne quelque chose comme

Productivity chart flow Rescue Time August 2010

Autrement dit :

  • 3 toners d’imprimante 1018
  • 180 litres d’eau
  • Karaté kid
  • Une otite
  • 1500 pages imprimées
  • La saison 03 de True Blood
  • L’apprenti sorcier
  • Une écoute quasi non-stop de la chaine Dance Floor de Deezer
  • Un orgelet
  • 200 heures d’écriture
  • Une trentaine de billets publiés ici
  • Une trentaine d’heures passées sur Facebook
  • Une dizaine d’heures passées sur Twitter
  • Generation Kill
  • Band of Brothers
  • La relecture d’’un mètre cinquante de documents divers et variés

samedi 28 août 2010

Jour 29 Ep 01 Vers la V 1.0 et au-delà

Long Night Patrol

Ce n’est pas encore la V 1.0 mais c'est sans doute quelque chose comme 0.98.12.679.

Il restera encore à écrire l’introduction et la conclusion générale, les remerciements, la page de garde, le résumé. Et aussi prendre en compte les précieuses remarques que le directeur de recherche ne manquera pas de faire.

 

Crédit photo : Long Night Patrol par nukeit1

vendredi 27 août 2010

Jour 27 Ep 01 Il était une fois l’IRC

Memorial Day drops of poppy

Je me rends compte que certaines parties font plus thèse d’histoire que de psychologie. J’adore l'histoire, et comme psychologue je sais que les individus sont faits de petites histoires et par l’Histoire. Je pense qu’il en est ainsi pour les mondes numériques et que savoir que tel programme a été fait par telle personne est important. Mais j’ai un peu peur que les passages de textes ou il est question à toutes les lignes de UUCP, de netnews, de TCP/IP lassent les professeurs de psychologie qui auront a lire la thèse.

J’ai donc décidé de réécrire certaines parties. Je ne suis pas certain que la thèse sera “geek free” mais au moins elle sera allégée.

 

Mais vous prendrez bien encore un peu de thèse

Les bavardoirs sont des archaïsmes du réseau. Historiquement, ils procèdent du programme talk qui, dès les années soixante-dix, sous Unix et sur le réseau ARPANet, permettaient des échanges sous une forme similaire. Les utilisateurs se connectaient à une machine, et chacun pouvait obtenir la liste des personnes connectées. Talk permettait d’envoyer un message à une ou plusieurs de ces personnes qui se voyai(en)t alors notifié(s) de l’arrivée d’un message par un pop-up[1]. En 1971, Murray Turrof développe EMISARI (Emergency Management Information Systems And Reference Index) pour le U.S. Office of Emergency Preparedness [Préparation de Secours d’Urgence]. Il s’agissait de permettre à des personnes géographiquement éloignées d’échanger des informations sur une plate forme d’échange permettant la collecte d’informations, des discussions organisées en fils, le vote.

En 1980, le fournisseur d’accès Internet Compuserve propose à ses abonnés un service de chat nommé Compuserse CB en référence avec le radio-amateurisme. En partenariat avec de grandes compagnies comme Lotus, Adobe, IBM ou Microsoft des espaces de support en ligne permettent aux visiteurs de discuter et de résoudre leurs problèmes techniques. Au-delà de cet aspect utilitaire, Compuserve CB est très apprécié et utilisé pour le simple plaisir de discuter avec quelques autres. De nombreux acronymes (ROTFL, IMAO, IANAL[2] etc.) s’y inventent, on y célèbre le premier mariage en ligne (1983), et Mick Jagger y donne une conférence en ligne en Décembre 1995.

L’histoire moderne du bavardoir commence en Août 1988 lorsque le finlandais Jarkko Oikarinen développe le programme Internet Relay Chat (IRC). Jarko Oikarinen souhaite créer un programme qui permette aux usagers d’un bulletin board d’avoir à la fois des discussions comme celles que l’on peut avoir sur Usenet et des discussions en temps réel. Il modifie un programme existant, MUT (MultiUserTalk) développé par Jukka Pihl et il y ajoute l’idée de canal qui fera le succès de l’IRC. Un canal regroupe les discussions sur un sujet particulier. Chaque utilisateur peut rejoindre un canal existant, en créer un qui corresponde à ses besoins, ou encore suivre plusieurs canaux à la fois.

Le programme se répand rapidement mais reste confiné à la Finlande, le pays n’étant pas encore relié à l’Internet. Jarkko Oikarinen se connecte via le réseau BITNET à une machine du MIT, ai.ai.mit.edu, et y donne le programme à Vijay Subramaniam qui l’essayeet le fait suivre à David Bleckmann et Todd Ferguson de l’Université de l’Oregon. Oikarinen reçoit alors par mail des demandes de connexion au réseau IRC finlandais. L’IRC est devenu mondial, le nombre de serveurs augmente rapidement [3] et MIRC donne la forme générique des bavardoirs.

 

Crédit photo : Memorial Day drops of poppy par Steve took it

 


[1] Pop-up : n pop-up (de l'anglais pop-up window ou pop-up tout court), parfois appelée fenêtre surgissante ou fenêtre intruse est une fenêtre secondaire qui s'affiche, parfois sans avoir été sollicitée par l'utilisateur (fenêtre intruse), devant la fenêtre de navigation principale lorsqu'on navigue sur Internet. Wikipédia.

[2] Rotfl : Rolling On The Floor Laughting, , In My Humble Opinion, A mon humble avis, , IANAL : I Am Not A Lawyer, Je ne suis pas un avocat

[3] Oikarinen, J., « IRC history » http://www.irc.org/history_docs/jarkko.html, imprimé en septembre 2006.

mercredi 25 août 2010

Jour 25 Ep 01

Tropical City Streets at Night

Voilà deux jours que le travail d’écriture devient pénible. Je connaissais la fatigue due au travail, mais la perte de plaisir liée au travail est une très mauvaise nouvelle. Cela signifie que, durablement ou de façon transitoire, l’énergie sous-jacente à l’écriture est épuisée. SI cela devait continuer, cela voudrait dire qu’il faudrait travailler à la force du surmoi ce qui est toujours déplaisant !

 

Mais vous prendrez bien un peu de thèse ?

Du coté du groupe, chaque nouveau venu apporte un problème supplémentaire. La question économique, d’abord : investir quelqu’un qui n’est que de passage est coûteux. Ensuite, chaque arrivée remet en cause l’équilibre que le groupe cherche à se donner. S’il est encore très peu organisé, il ajoute encore un peu aux angoisses paranoïdes Si c’est le combat-fuite ou le couplage qui prévaut, le parti que va prendre le nouveau venu peut être décisif, d’où des attitudes de séduction des uns et des autres. Enfin, dans un groupe s’étant donné un leader et acceptant d’en être dépendant, le nouveau venu peut inquiéter. Quelle position acceptera t il de prendre ? Voudra-t-il le leadership ? Et dans ce cas, faudra t il prendre parti ?

 

Crédit photo : Topical City Streets at Night par epSos.de

mardi 24 août 2010

Jour 24 Ep 01

The Dead of Night

Les choses touchent à leur fin. Je réécris la partie sur Usenet, j’ai ajouté une partie sur l’illusion groupale, et puis il faudra que j’écrire une introduction générale et une conclusion générale.

Mauvaise nouvelle, je découvre que le partie que j’avais écrit sur les phreakers est absente de mon disque dur. Il va falloir que je le réécrive.

 

Mais vous prendre bien un bout de thèse ?

La duplicité de l’enveloppe numérique vis-à-vis de la trace – conserver à la fois trace de tout et de rien – ouvre des boulevards a des positions paranoïdes et perverses. D’un coté, les mondes numériques seront décriés pour la facilité avec lesquelles les objets sont modifiables – et donc falsifiables – et parce qu’ils constituent un dispositif panoptique par lequel le comportement d’individu peut être suivi littéralement à la trace, et ce sur des années. De l’autre, les jeux du pseudonymat permettent le relâchement de bien des inhibitions au prétexte que « c’est du virtuel », c'est-à-dire que l’on peut y faire n’importe quoi puisque finalement rien ne marque

 

Crédit photo : The Dead of Night par Scott Ableman

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dimanche 22 août 2010

Jour 22 Ep 01

Gotham City at night

 

Difficile journée : l’écriture et l’assemblage de la partie sur les eGroupes est compliquée. Pourtant le plan est simple : les groupes en ligne; leur mophologie; leur évolution; leurs figures (troll et lurkeurs); Usenet vu depuis la psychanalyse; une conclusion prospective et voilà

Et pourtant ! Mon compteur me dit que j’ai passé plus de 11 heures sur la morphologie des eGroupes ! 11 heures ! A ce rythme là, il me faut plus d’une semaine pour écrire le reste ! Et il me reste quoi comme temps ? Ah oui, une semaine. Corrections comprises.

 

Vous prendrez bien un bout de thèse ? Parce que personnellement,

Les groupes en ligne constituent une situation proche des groupes naturels (famille, groupes de travail) ou dans les groupes thérapeutiques. D’abord, ils fonctionnent sur une modalité qui est proche de l’association libre. En effet, l’écriture en ligne profite de la fluidité des matières numériques ; elle est « quasi-orale » [1]. On y distingue ensuite les transferts sur les membres du groupe ou sur le groupe. Le gestionnaire du groupe sera par exemple assailli de demandes qu’il devra satisfaire immédiatement comme s’il était doué de pouvoirs magiques lui permettant de venir à bout instantanément de toute difficultés. Lorsque le transfert se fait sur le groupe, celui-ci pourra être vécu comme un lieu inépuisable de bonnes ressources à l’abris d’un mondes extérieur perçu comme plus ou moins hostile. La régression que l’on peut observer dans les groupes en ligne a été notée par plusieurs auteurs

 

Crédit photo : Gotham City at night par Just Us 3

Mots clés Technorati : ,,

[1] Hert, P. (1999). Internet comme dispositif hétérotopique. Hermes, 25. Retrouvé de http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00000518/PDF/sic_00000518.pdf

samedi 21 août 2010

Jour 21 Ep 01 Scotty, Print me up !

D.H. Day Farm Meadow

Epic time ! Le compteur n’a plus qu’un seul chiffre ! C’est le moment de lancer une première impression “finale”. Et de découvrir avec horreur la jungle des textes de différente version, les phrase non terminées, les références manquantes, ou pire, les références un peu inexactes

Et bien évidement, je n’ai pas assez de feuilles !

#Fail !

 

Crédit Photo D.H. Day Farm Meadow par jimflix!