vendredi 6 août 2010

Jour 06 Ep 02 Vers les eGroupes et au-delà !

Color guard of Negro engineers, Ft. Belvoir(), [Va Le travail d’écriture du jour a surtout porté sur Les critiques des communautés en ligne. Les dynamiques seront sans doute abordées dans la journée de demain. La typologie des communautés en ligne est bien avancée. Ou peut être pas, je n’en sais rien, je suis (encore) un peu perdu dans les méandres de cette partie.

 

Il me tarde de pouvoir écrire L’individu dans le cyberespace et L’individu dans le eGroupe. A l’horizon : un moment mythopoïétique dans un eGroupe.

 

Mais vous reprendrez bien un bout de thèse ?

La vie moderne a considérablement réduit les interactions avec la famille élargie et le voisinage. Les communautés virtuelles sont une réponse possible à la perte de vie collective à laquelle la vie moderne semblait nous condamner. Si nous avons perdu nos voisins dans nos vies quotidienne, au moins pouvons nous trouver en ligne des personnes qui ont des intérêts voisins ! Nous pouvons ainsi satisfaire nos besoins sociaux

Mais ces communautés peuvent tout aussi bien contribuer à la perte de liens sociaux. Sherry Turkle faisait déjà remarquer que l’investissement important que certains pouvaient avoir de leurs ordinateurs et des communautés en ligne pouvait être un frein important a l’investissement des affaires courantes qu’il s’agisse de celles de la maison ou de celles de la cité. Si les communautés virtuelles peuvent apparaitre comme une alternative à la destruction des communautés, elles sont aussi un symptôme de la parcellisation de la vie moderne.

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    C'est une question qui me taraude aussi, même si dans le cadre de ma thèse, elle n'est pas aussi centrale. Le temps passé sur Internet, notamment au sein de communauté électronique, participe-t-il réellement à une isolation de la personne, ou du moins à la parcellisation de sa vie sociale? Ou bien est-ce essentiellement un déplacement dans un nouveau contexte d'interactions d'une situation qui existait déjà? En fait, je me demande un peu s'il existe des ouvrages sérieux proposant une analyse diachronique de la manière dont les gens constituent leurs "réseaux social". Je sais que les ouvrages d'anthropologie se focalisent souvent là-dessus, mais ils ne traitent en général que d'une période donnée, d'un lieu et d'un groupe spécifique. Ce qui m'intéresserait, ce serait une comparaison dans le temps et peut-être aussi dans l'espace de l'évolution de ces pratiques. En effet, j'ai l'impression que l'on a un peu trop souvent tendance à décrire les modes de vie actuels comme une simple dégradation d'une belle époque, en opposant directement modernité et une sorte d'âge d'or passé.

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