vendredi 20 août 2010

Jour 20 Ep 01

Opera II: Night Riders

Un travail d’écriture intéressant aujourd’hui : le for-da et l’ardoise magique ont été mixées aux matières numériques. Le médium malléable résiste encore un peu. J’ai réécrit le long passage sur les identités en ligne. Le résultat n’est pas tout à fait achevé, mais bien mieux équilibré à mon avis.

Next step : les groupes en ligne !

 

Mais vous prendrez bien un peu de thèse ?

Lorsque les premiers observateurs se sont penché sur les mondes numériques, la question de l’identité est immédiatement apparue comme primordiale. Chacun pouvait s’apercevoir d’une part quel point il était aisé de créé une identité et d’autre part que cette création est une des conditions d’utilisations des mondes numériques. Par ailleurs, ces identités pouvaient être multiples : à une personne pouvait correspondre plusieurs identités, tandis que différentes personnes pouvaient se retrouver dans la même identité en ligne.

L’Internet semblait alors donner corps aux mythes et aux rêves. Les bavardoirs et autres forums électroniques étaient devenus les théâtres où des Protées modernes se produisaient et faisaient valoir leur extraordinaires capacités. La facilité avec laquelle ces identités étaient produites et abandonnées a beaucoup impressionné les premiers observateurs. Sherry Turkle y voit une mise en acte des théories post-modernistes : l’ordinateur devient l’objet à déconstruire les identités. Lisa Nakamura y a vu un « tourisme identitaire » cette façon de procéder. En endossant des identités stéréotypées comme « le samouraï », « le ninja », « la geisha », les individus visitent la culture orientale à la manière de touristes d’un Club Méditerranée.

 

 

Crédit photo : Opera II: Night Riders par Barabeke

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